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23 octobre 2010 6 23 /10 /octobre /2010 19:35

 Une-sorciere-est-une-fee-que-l-on-a-offensee-de-Edward-R.jpg

 Une sorcière est une fée que l'on a

offensée de Edward Reginald Frampton

 

Qui je suis ? Ah ! Ah ! Ah !

Jamais ne le saurez

Ne le saurez jamais

Mon nom : il est trop rare !

Qu’importe désormais

Pour vous il est trop tard.

Mais approchez, venez !

Allez, vous qui doutez

Venez, venez danser !

Venez, je vous invite

Venez, venez valser

Venez et venez vite !

 

J’ai en ma possession

De surprenants secrets

De terribles pulsions

Et des charmes discrets.

Bien sûr le Diable existe !

Mais à côté de moi

C’est un illusionniste

Qui grelotte d’effroi.

 

Qui je suis? (refrain)

 

Ma beauté n’a d’égal

Que mon pouvoir immense

Combien je me régale

De vous savoir en transe

Ennemis bohémiens

Spirites, enchanteurs

Sorciers, nécromanciens

Moi, j’ignore la peur !

 

Qui je suis? (refrain)

 

Oui c’est moi qui préside

Au grand sabbat dantesque

A l’autel des suicides

A l’orgie gigantesque

Et les plaies de l’Egypte

Face à moi ne sont rien

Car du fond de ma crypte

Ma force les retient.

 

Qui je suis? (refrain)

 

Sachez qu’au dernier acte

Je signe de ma main

L’abominable pacte

Qui pervertit l’humain

Puisque la Mort est lasse

De mes sorcelleries

De mes tours de passe-passe

De mes bizarreries.

 

Qui je suis? (refrain)

 

© Arnaud Roi – Octobre 2010

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4 août 2010 3 04 /08 /août /2010 00:22

danseuse-au-repos-1879-Degas.jpg

 

Danseuse au repos par Degas, 1879

 

à Muriel Blondeau

 

Refrain

A ton bon cœur monsieur madame

J’ai tout perdu c’est ça mon drame

Mais si tu m’lâches un p’tit talbin

Si tu fous du flouz’ dans l’nourrain

Je te remonte le phono

Et je te r’fais tout l’numéro

 

Y’a pas plus tard que cinquant(e) piges

Quand j’tenais encor sur mes tiges

Je l’vais la jamb(e) comme un p’tit rat

J’étais danseuse à l’Opéra

La Mort du cygne et Cass’-noisette

C’était pour moi d’la tartiflette

 

Refrain

 

Et puis un beau soir dans ma loge

J’croise un milord qui m’interroge

Sur mes intentions à court terme

Bref sur c’que j’foutais le soir même

Pas l’temps d’tourner sept fois ma langue

Qu’il m’avait cueillie comme une mangue

 

Refrain

 

J’ai tout d’suit’ connu la bell’ vie

Les grands hôtels particuliers

Traîné dans pas mal de pays

Fréquenté des femm’ de banquiers

On allait très souvent en Suisse

Il paraît qu’j’étais sa complice

 

Refrain

 

J’savais que dall(e) de ses combines

On m’a d’mandé pour l’héroïne

Alors j’ai dit qu’j’connaissais pas

Les grand’ vedett’ du cinéma

J’crois bien qu’j’ai frôlé la zonzon

Y m’ont mêm(e) chourav(e) mes visons

 

Refrain

 

Maint’nant je chant’ dans les guinguettes

J’vends des violettes à la sauvette

Pour un bout d’sarcif, du mazout,

Deux mégots et un pauv’ cass’ croûte

Bon Dieu c’était ?… r’dis-moi la date

Quand qu’on m’app’lait Madame Agathe

© Arnaud Roi – Juillet 2010
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3 août 2010 2 03 /08 /août /2010 23:39
à Muriel Blondeau
The Land Baby by John Collier, 1899

 

Entends-tu matelot le cri de la géante

L’air de l’antique oiseau que l’on nomme sirène

De la femme des flots à la voix lancinante

Du port de Copenhague de Messine ou d’Athènes ?

 

Comprends-tu Mathurin la musique que chante

La fillette-poisson qu’on sculpte dans l’ébène

A la proue des galions des glorieux capitaines

Ce terrible refrain fait d’ennui et d’attente ?

 

Et lorsque je te dis cet obsédant poème

Que mes lèvres sont flûte et mes larmes sont sève

Sais-tu que c’est vers toi que mon cœur en carême

File et fend l’océan de l’abysse à la grève ?

 

Tu écoutes ma plainte comme une sérénade

Tu ne me connais pas mais déjà me redoutes

Lance alors ton navire vers d’autres canonnades

Accrochée au rocher je ne suis qu’une goutte.

 

© Roi – Ferrand - Août 2010

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17 juillet 2010 6 17 /07 /juillet /2010 22:23

à Muriel Blondeau

 

 Portugal6.jpg

Vasco de Gama

 

J’suis la fille à personne

J’suis la fille à tout l’monde

La morveuse effrontée

La gazill(e) le poison 

Clair(e) comme un puits sans fond

Et qu’on voit détaler

A la moindre bêtise

Qu’ils disent

 

J’suis la fille à personne

J’suis la fille à tout l’monde

La gamine méchante

Qui a noyé le chat

Qui a battu le chien

La brunette insolente

Celle qui scandalise

Qu’ils disent

 

Refrain

Mais tout ça n’est pas vrai

J’suis l’bébé à Vasco

Tout ça n’est que mensonges

J’suis la gosse à Marco

Bon Dieu faites-les taire

J’suis la môme à Corto

Enfin j’sais plus très bien

La fille à Magellan

La fill(e) d’un goéland

La fille d’un marin

 

J’suis la fille à personne

J’suis la fille à tout l’monde

La mignonne qui ment

L’arracheuse de dents

La nymphe douce-amère

Qui vous vendrait sa mère

Pour une friandise

Qu’ils disent

 

J’suis la fille à personne

J’suis la fille à tout l’monde

Cell’ qui boit du porto

Du porto Mogoa

Qu’on r’trouv’ dans l’caniveau

Lovée comme un boa

Le temps qu’elle dégrise

Qu’ils disent

 

Refrain

Mais tout ça n’est pas vrai

J’suis l’bébé à Vasco

Tout ça n’est que mensonges

J’suis la gosse à Marco

Bon Dieu faites-les taire

J’suis la môme à Corto

Enfin j’sais plus très bien

La fille à Magellan

La fill(e) d’un goéland

La fille d’un marin

 

J’suis la fille à personne

J’suis la fille à tout l’monde

Qui se donne et se vend

La rosière gironde

La traînée qui ronronne

Et qui s’offre à tout vent

Jusque dans les églises

Qu’ils disent

 

J’suis la fille à personne

J’suis la fille à tout l’monde

Qu’a trucidé Léon

Non pas pour le baiser

Qu’il lui avait volé

Mais parc(e) qu’il était con

Con comme une valise

Qu’ils disent

 

Refrain

Mais tout ça n’est pas vrai

J’suis l’bébé à Vasco

Tout ça n’est que mensonges

J’suis la gosse à Marco

Bon Dieu faites-les taire

J’suis la môme à Corto

Enfin j’sais plus très bien

La fille à Magellan

La fill(e) d’un goéland

La fille d’un marin  

Qui vous cass’ra la gueule

Si un jour il revient

 

© Arnaud Roi – Juillet 2010

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5 juin 2010 6 05 /06 /juin /2010 13:41

Texte de Fred Roi d'après les paroles de la chanson "Te retrouver"

de Arnaud Roi

1944tri2.jpg    

Francis Bacon, Second Version of Triptych 1944-2

 

Since I saw you out of nowhere

In your old slummy Smalto suit

It was August or September

I didn’t see you walking out

And lost all tracks of your dear smell.

Coming across you once again!

 

How bad my poor heart did suffer.

Gossips, snobbies and money bags,

All those parties, all those orgies

Trafalgar, Time, Madison square,

I could have been slut or lily…

Coming across you once again!

 

Ready to give up all my grief

And face the sharpness of your words

What’s going on inside my mind?

I don’t feel that thorn anymore

Melting in the steel of your swords

Coming across you once again!

 

And now that you are close to me

Where has your steed disappeared ?

Enough of that! Enough of that!

When it was I who cried that prayer

You didn’t seem to hear my voice

Coming across you once again!

 

Being your bitch for good this time

And baying at last at your death.

Look at yourself miserable fool

You’re out of air and out of light

It is in May that bitches bite

I’ve come across you - once again!

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5 juin 2010 6 05 /06 /juin /2010 09:07

 

751px-VanGogh-starry_night.jpg

Van Gogh, Nuit étoilée (Saint-Rémy-de-Provence-1889)


Texte de Fred Roi d'après la chanson Plaisir d'amour de Arnaud Roi

 

Delights of love, last until morning lights

After day break only tediousness lingers on.

I’m lying at your side

Begging you for a kiss

But I already know

Whom from I shall expect true bliss.

 

Delights of love, last until morning lights

After day break only tediousness lingers on.

The reveries of the night

Have given me their word

My heart beats in hunger

Offered to their silent rapture.

 

Delights of love, last until morning lights

After day break only tediousness lingers on.

Pleasure is all around

Brushing against my skin

My heart does not give in

But my senses surrender.

 

Delights of love, last until morning lights

After day break only tediousness lingers on.

As they had promised me

They’ve invaded my soul

Their breath is burning me

As over me they crawl.

 

Delights of love, last until morning lights

After day break only tediousness lingers on.

I’m trying to reach you

I’m begging for a kiss

But you’re out of sight

On my own I’ll wait for the night.

 

Musique: Arnaud Roi sur un thème de Jean Paul Egide Martini


 

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5 juin 2010 6 05 /06 /juin /2010 08:49

 

250px-Starry_Night_Over_the_Rhone.jpg

Van Gogh, La nuit étoilée sur le Rhône, 1888


Plaisir d’amour dure toute la nuit

Au petit jour ne reste que l’ennui, l’ennui.

Je m’étends près de toi

Et quémande un baiser

Mais je sais bien déjà

Qui me le donnera

 

Plaisir d’amour dure toute la nuit

Au petit jour ne reste que l’ennui, l’ennui.

Le sommeil et ses songes

M’en ont fait la promesse

Mon cœur attend dans l’ombre

Leurs premières caresses

 

Plaisir d’amour dure toute la nuit

Au petit jour ne reste que l’ennui, l’ennui.

Là je les sens si près

Je les sens là si proche

Que mes sens en alerte

Presque me le reproche

 

Plaisir d’amour dure toute la nuit

Au petit jour ne reste que l’ennui, l’ennui.

Ils me l’avaient promis

Les voici, ils sont cent

Leurs bouches qui me brûlent

Et leurs doigts caressants

 

Plaisir d’amour dure toute la nuit

Au petit jour ne reste que l’ennui, l’ennui.

Je me tourne vers toi

Quémandant un baiser

Tu es déjà parti

Seule j’attends la nuit

Plaisir d’amour…

 

 

Paroles et musique : Arnaud Roi

(sur un thème de Jean Paul Egide Martini)

© Arnaud Roi

 

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5 juin 2010 6 05 /06 /juin /2010 00:40

 

 

250px-Caravaggi_-_Amore_vincitore.jpg
Amor Vincit Omnia, Le Caravage - 1602

Que fais-tu Cupidon
Arrêt' de fair' le con
 Que fais-tu Cupidon
Décoche ton poison
 Qu’attends-tu Cupidon
Fais ça pour ta Lison

 


Moi vendeuse à La Muette

Lui louch’bem à la Villette

On ne peut pas dir’ vraiment

Qu’on joue du même instrument

Il traîne dans  les cafés

Se noircit au pernaga

Moi j’suis plutôt salon d’thé

Mais je l’aime mon p’tit gars

 

Refrain

 

Je traverse tout Paname

Pour ach’ter des kilogrammes

De cett’ vach’rie de barbaque

Des tas de bidoche en vrac

Rien que pour voir mon p’tit gars

Evaluer ses abattis

Loucher sur ses salsifis

Son poitrail en alpaga

 

Refrain

 

Lui jamais un r’gard sur moi

Sur ma belle devanture

Ni sur ma croupe nature

Pourtant ça fait bien six mois

Que j’fréquente sa boutique

Je crois qu’il me fait la nique

C’est pas encore aujourd’hui

Que j’l’aurai au creux d’mon lit

 

Refrain

 

Avouez qu’ c’est quand mêm’ râlant

De dépenser tant d'argent

Car le soir dans ma gal’touse

Je tambouill’ que d’la verdouze

Mais j’y r’tournerai lundi

Et du lundi au sam’di

Peut-être qu’il finira

Par me mater mon p’tit gars

 

Refrain (ad libitum)

 

Paroles: Arnaud Roi

Musique: Jean-François Alemany - Arnaud Roi

 

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4 juin 2010 5 04 /06 /juin /2010 23:12

tableau_l_attente_11312.jpg

                L'Attente de Gustav Klimt - 1905-1909


Lorsque tu te fais la tchave

Gino mon macaroni

J’espère que tu n’oublies pas

Ta poupée qui s’fait tartir

Je n’peux plus fermer les yeux

J'ai les châsses en portefeuille

J’bect’ avec les chevaux d’bois

Quand est-c’que tu reviendras

 

A chaqu’ fois qu’tu mets les bouts

Mon julot mon mironton

Même la tour Montparnasse

N’a pas l’air en érection

Je suis si mélancolique

Que j’vais faire un tour au bois

Je dragu' le dernier des cons

Quand est-c’ que tu reviendras

 

J’te d’mand’ jamais où tu vas

Mon rital mon romano

Mais j’peux pas paumer mes plumes

A me faire du mouron

C’est la raison pour laquelle

Les soirs où j’me sens seulâbre

Je vais faire un tour au bois

Quand est-c’ que tu reviendras

 

Paraît qu’tu vis loin d’ici

Mon p’tit niar mon ramoneur

Sous le soleil des tropiques

Avec la souris d’ton cœur

Alors j’continue la noce

Avec Paul Vincent François

J’espère que tu comprendras

Mais surtout ne reviens pas!


Paroles: Arnaud Roi

Musique: Jean-François Alemany - Arnaud Roi

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28 mai 2010 5 28 /05 /mai /2010 17:58

OI-OI-OIRAN-par-Starlight-Usagi.jpg

OI OI ORAN par Starlight-Usagi


Refrain

Depuis l’temps qu’j’fais fumer l’macadam

Que j’arpente le bitum’ rue Blondel

Oubliant qu’mon prénom c’est Adèle

Mes mich’tons m’appell’ toujours Madame

 

Couplet

Et pourtant j'y vais pas au béguin

En dix s’cond’ je soulag’ l’orphelin

Just’ le temps d’étouffer son osier

J’connais tout’ les ficell’ du métier

 

Refrain

 

Je suis pute comme un vieux chausson

Je pratiqu’ la branlette espagnole

Nom de Dieu j’la connais la chanson

J’fais aussi des pepies en bagnole

 

Refrain

 

Oh ! j’en ai patiné des chinois

J’ai donné dans la monte musclée

Ondulé d’la soupière plus d’un’ fois

Sans parler du cresson qu’j’ai brouté

 

Refrain

 

Tiens encor’ pas plus tard qu’avant-hier

J’astiquais le poireau d’un évêque

Qui voulait m’défriser la bruyère

Ce con-là se prenait pour mon mec

 

Refrain


Je m’suis fait ramoner le castor

Je m’suis fait défriper le petit

Je m’suis fait de beaux ovaires en or

Parfois mêm’ j’ai frôlé l’paradis

                                          

Paroles : Arnaud Roi

Musique : Jean-François Alemany et Arnaud Roi

Copyright Arnaud Roi 2008

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ARNAUD ROI - PAROLIER


Depuis 2009 ces chansons sont créées sur scène par

ALBERT TANDEM

Arnaud Roi, auteur-compositeur-interprète

Fred Ferrand, accordéoniste et compositeur

Muriel Blondeau, chanteuse

Laure Borettaz, violoniste

 

albert.tandem@gmail.com

www.myspace.com/alberttandem


ALBERT TANDEM est soutenu par ABCD